Nous partons de l'hotel très tôt, 6h, pour aller au marché au poisson de Fukuoka, que le professeur Terada nous avait conseillé. Echec, nous arrivons trop tard, les enchères sont terminées, il ne se passe pas beaucoup de chose. Nous décidons de partir vers des quartiers que nous ne connaissons pas encore, plus proche de la mer pour voir le Robot square et la tour de Fukuoka. Le métro est désert à cet heure là, et l'avenue souterraine de Tenjin également. Gros, très gros contraste avec l'agitation de la journée.Sur le chemin, nous croisons les écoliers de tout âge en uniforme, tous différents.
Nous marchons jusqu'à la tour et ses environs, puis nous allons manger notre dernier Mos Burger. Nous sommes les premiers clients. Cette journée fût une grosse journée marche et métro de quoi avoir les pied chaud^^.
Trez voulait toujours refaire un onsen, moi non à cause de la chaleur et surtout une très grosse envie de manger du poisson cru pour garder un souvenir gustatif avant le retour en France. Nous avons cherché 1 heure un restaurant qui nous faisait envie ; nous sommes d'ailleurs passé à côté du Motsu Nabe, le nabe de Fukuoka, je m'en veux encore mais l'envie était au poisson et non pas à la panse de porc ! Au final, nous avons choisi un hizakaya sans photo sur le menu et tout en japonais où nous avons commandé des sashimi, une bière et un umeshu. Resto super intéressant, rempli et très beau. On déguste, des goûts et des textures différentes mais le hic, c'est que c'était cher et peu copieux. Après avoir manger notre petit sashimi, nous attendions la suite, en vain. Nos derniers yens n'ont pas été les plus rentable en terme de quantité de nourriture, mais bon...
La mission de la matiné : s'envoyer deux futons. Nous parcourons les différents étages du centre commercial Mina Tenjin à Fukuoka. C'est gigantesque mais nous y sommes allé plusieurs fois déjà. Une fois au rayon "maison, intérieur" nous demandons conseils et achetons nos futons que le personnel du magasin a emballé parfaitement, tout est prêt pour l'expédition vers la France. A vrai dire nous avons mis un peu de temps à nous faire comprendre, mais les japonais ont été extra encore une fois ! On prend les deux gros paquets pour se diriger vers la poste de Fukuoka, en bas de Mina Tenjin^^. Et hop, envoyé !
Nous retournons à Kashii pour préparer le colis de nourriture que nous déposons au bureau de poste du quartier.
Puis le soir était programmé un repas que Nori et sa maman nous avaient préparé où les algues étaient omniprésente : kombu, wakame, hijiki, aosa constituaient les éléments de plats simples et exquis. En salade, en maki, mariné, en soupe etc... un aperçu de la richesse culinaire du Japon. Nori confectionnait les sashimi pendant que nous mangions, j'ai beaucoup appris ce soir là. Puis après ce repas, se fût le moment de changer de logement. Il est 21 heures, nous sommes chargés comme des mules, environ 60 kilos. Nous les remercions et partons pour la gare de Kashii. Il pleut mais pas trop...
Nous arrivons à Hakata, il nous reste quelques mètres pour atteindre la guest house Khaosan de Fukuoka. Il fait nuit, il pleut fort, nous sommes trempés mais motivé pour arriver le plus vite possible. Nous avions réservé deux nuits à l'avance dans cet hôtel propre et fonctionnel avec un personnel anglophone très sympa.
La ville, toujours la ville et ses tentations dont un très bon restaurant à ramen dans un centre commercial de Kashii. Nous sommes dimanche et il y a plein de monde. Nous avons dégusté les ramen d'Hakata, excellent. On en a profité pour acheté la plaque en fonte pour faire les takoyaki et quelques vêtements, sans oublier la tonne de nourriture : des algues évidemment, shiitake, du thé et autres gourmandises ! Au passage, on en profite pour prendre une valise supplémentaire histoire de ne pas manquer de place...
Nous retournons faire un tour à Canal City où l'on trouve la boutique Ghibli : c'est mignon mais les goodies sont vraiment cher, comme d'habitude avec les produits dérivés. Plus tard, on s'arrete manger un Shabu Shabu délicieux. Le principe (que l'on a compris par la suite) est de manger à volonté mais seulement pendant une heure. Le restaurant est joli, le serveur nous apporte un réchaud qu'il place au centre de la table, puis différents ingrédients : choux, champignons, soja, potirons et d'autres dont je ne me souviens plus. Arrive ensuite le boeuf et le porc en très fines lamelles. Sur le réchaud, il y a un plat avec deux compartiments dont l'un accueille un bouillon avec du kombu et l'autre un sukiyaki. Le shabu shabu c'est vraiment extraordinaire, je vais vite reproduire ça à la maison, en plus c'est très conviviale. On trempe à sa guise les ingrédients dans leur bouillon respectif, c'est délicieux !!
La mission de la matinée : rendre la voiture de location près le la gare d'Hakata. Nous partons dans la matinée pour rejoindre Emilie dans le centre. Pas mal de circulation, puis nous arrivons. Je dépose la voiture, une femme contrôle brièvement et voilà, fini la conduite inversé^^. Nous partons tous ensemble en métro vers Tenjin, Emilie va nous présenter auprès de l'institut franco japonais du Kyushu. Nous discutons du film et des possibilitées de diffusion.
Peu après nous quittons Emilie et Nina pour aller à Mina Tenjin, pour se consacrer à une déambulation plus au moins hasardeuse dans la ville : kaiten sushi beaucoup moins intéressant que celui du Dolphin Port de Kagoshima, plus orienté Salary men... puis shopping et visite de temple avant de retourner à Kashii.
Nuit correcte, un peu en pente... Puis c'est parti pour une journée de route dans l'idée de retourner à Kashii et retrouver la chambre, les tatamis et les futons :) La route est fatiguante au bout de quelques kilomètres mais riche en découverte comme par exemple les cultures de thé de la région de Yamé, un des meilleurs thé de Kyushu. C'est totalement par hasard et grâce à un bon feeling que nous découvrons ce lieu. On s'arrête dans une boutique d'un producteur et faisons quelques achats. Puis nous allons faire un tour dans les cultures. C'est très beau, très propre et maitrisé. On peut voir des ventilateurs perchés sur des poteaux, probablement pour braisser l'air au dessus du thé.
Non loin de là, nous faisons une petite pause shopping dans un magasin complètement barré : très grand et surtout extrèmement bruyant, à tel point que je me bouche les oreilles en passant dans les différents espaces. Il y a de tout et se sont des produits d'occasion : des tonnes de chaussures, de vêtements, de goodies, de cd, dvd, jeux, consoles, etc... Un magasin de malade !
Il fait toujours aussi chaud et lourd. Sur la route, nouvel arrêt shopping au Daiso du coin, puis un petit Mos Burger au passage. C'est toujours aussi bon !
Nous arrivons difficilement à Kashii, étant donné que ce quartier regorge de minuscule rue et autres passages sous des ponts de moins d'1m80 ! Pour clore la fin du périple voiture, je manque de cogner le côté gauche de la voiture dans le mur adjacent, tout cela à 200m de chez Emilie ! Heureusement, c'est plutôt la roue qui a tapé dans le mur, ouf pour la caution. On décharge les affaires de la voiture et on va se garer tout près dans un parking à borne automatique.
Plus tard, nous accompagnons Emilie et Nori afin de récupérer les enfants à l'école, il est environ 18h. Nos hôte nous emmène dans un minuscule hizakaya, très typique où nous dégustons dans une ambiance conviviale différents plats que le chef nous prépare. Ce qui est intéressant au Japon et particulièrement dans les hizakaya, c'est que l'on demande au chef de nous servir ce qu'il veut "osusume". Au fur et à mesure il nous apporte des Takoyaki, du chinchard découpé et présenté sur l'arête et toute sorte de plats que malheureusement j'ai oublié. Bref, se fut délicieux, tout cela autour d'un verre de bière.
Nous rentrons tous ensemble à la maison pour finir la soirée en discutant sur la terrasse, Umeshu, thé et glaçons et vidéo sur internet. Bonne petite soirée, au lit à 1h30, boom la journée !
Nuit correcte et réveil éclair (pour changer) à 5 heures avec le son d'une nouvelle mélodie. Tous les petits vieux du coin débarquent pour leur promenade matinale (très). Le lever de soleil est très beau, de quoi mettre la pêche pour la route vers Kumamoto. Nous faisons escale dans un conbini pour un petit déjeuner bien gras sous l'oeil du gros chat !
Nous empreintons ensuite une floppé de pont pour laisser Amakusa et retrouver la baie d'Ariake, du côté Est cette fois ci. Nous découvrons enfin le visage des villages de pêcheurs de la baie, là où est cultivé le meilleur nori du monde (paraît-il). On se gare pour déambuler dans le village avec la ferme intention de faire des rencontres et ramener d'autres images pour le film.
Deux femmes s'approchent pour une petite discution bien marrante. Une d'elle pousse une brouette pleine d'ail. Très vite, elles nous présentent un pêcheur de nori, "sugoi". Nous lui demandons l'autorisation de visiter sa fabrique, il accepte. Bien que l'activité soit au point mort, nous avons vu les machines utilisées pour transformer le nori en fines feuilles au goût si délicat !
Ravis d'avoir vu cela, nous reprenons la route vers Kumamoto, où nous perdons du temps dans cette ville énorme, très étendue et très bruyante. Les alentours n'ont rien de palpitant, on accélère vers Aso ! Et là, toujours sur la route, une escale gourmandise que je n'oublierais pas. Dans une sorte d'aire de repos se trouve une boulangerie, histoire de continuer notre cure de gras ! Nous prenons quelques trucs histoire de goûter : c'est super, très bien fais techniquement et assez original d'un point de vue gustatif, sans oulier un visuel appétissant. Du coup, dans un deuxième temps, nous y retournons pour une nouvelle dégustation. La vendeuse nous explique qu'elle est déjà venu à Paris pour étudier la patisserie, puis elle nous offre un délicieu beignet au curry...hummm !
C'est donc le ventre bien rempli que nous reprenons la route. Une petite recherche sur le GPS, il y a plein de terrain pour camper aux alentours du Mont Aso ! On essai le plus proche et hop, nous passons par dessus une barrière et un nouveau camping désert s'offre à nous. C'est un très bel endroit, perdu dans des gorges avec cascades, très impressionnant et limite oppressant (surement à cause de la fatigue, de la chaleur...). Nous marchons un peu pour voir ce qu'il en est et nous rencontrons à l'ombre d'un arbre, une jeune femme japonaise avec son bébé dans les bras. Il y a un van et une tente. On échange quelques mots et son copain arrive, c'est un français^^. Drôle de rencontre. On discute quelques instant et les laissons à leur tranquilité vers un autre hot spot.
Trez veut aller dans un onsen, on cherche, il y en partout. Le premier est très chic, on nous refoule gentillement. Puis un autre pas cher et très fréquenté, je fatigue, il fait un chaleur pas possible dans la cuvette que forme la vallée, vite il faut reprendre des forces en mangeant le beignet au curry. Bref trop chaud, trop soif, je n'ai qu'une envie : me reposer au frais et trouver notre emplacement pour dormir ce soir. Désolé Trez pour le onsen.
Nous trouvons un nouveau camping, encore vide et très proche d'autres habitations ; cela semble idéal, il y a des bungalows, des tables, de l'ombre et une belle vue dégagée sur la vallée. Cerise sur le gateau, de l'eau dans les douches... Vite, à la douche froide. Ensuite on range un peu, patientons tranquillement et préparons le retour vers Fukuoka.
Ah j'oubliais, l'arceau de la tente est finalement cassé, c'est bel et bien la dernière nuit de camping !
Après ce réveil fructifiant, nous découvrons que nous avons dormi à 5 min de Kuranomoto, le débarcadère que nous avions emprunté la semaine dernière.
Il est 7h, les enfants prennent le chemin de l'école, la police locale passe en voiture et leur souhaite au mégaphone un joyeux "ohayo gozaimasu" (bonne matinée).
En quête de bouffe, nous retournons sur la terre ferme mais il est encore trop tôt et tout est fermé...on tourne pendant une heure un peu pour rien, histoire de faire passer le temps et de bousiller du carburant. Un petit arrêt à la poste pour envoyer les dernières cartes postales qu'il nous restait. Ensuite nous nous posons sur le parking d'un resto "Joyfull" et attendons patiemment l'ouverture prévue pour 10h. On en profite pour faire sécher la tente au soleil, qui commence à bien chauffer. Enfin nous entrons dans le resto et commandons une soupe au riz, saumon, crustacés et wakamé pour moi et Ben lui choisi des udon, tempura, croquettes et surtout une belle assiette de frites ! Bilan, pas cher, nourrissant mais pas top top. Tout de même ça fait du bien^^
Nous repartons pour notre 2ème après midi de récolte d'hijiki dans le village de Sasue avec ses habitants. Nous arrivons plus tôt et tout le monde se met au travail...comme la veille en mieux.
Ils nous offrent une petite brioche au melon et du thé vert bien frais à l'heure de la pause. Ils ont tous travaillé dur sous la chaleur mais tout le monde est content.
Je décide d'aller acheter les fameuses chaussures à doigts que tout le monde porte ici. Ce sont des chaussures de pêcheurs. J'essaye presque tous les modèles du petit magasin devant l’œil amusé de la vendeuse qui n'en revient pas, une jeune et française de surcroit qui achète de banale chaussures de travailleurs, le monde est vraiment étrange. La vendeuse fait même venir sa copine pour certifier l'événement et nous discutons quelques minutes dans une bonne ambiance. Au moment de partir la vendeuse à presque les larmes aux yeux d'émotion et court nous chercher pleins de petits cadeaux en enchainant beaucoup de "sugoi" (super). Nous repartons le sourire jusqu'aux oreilles et le cœur rempli de cette générosité.
Nous remettons le cap sur Obama plage et décidons cette fois ci de tenter une bonne baignade. Le soleil a rendu nos bras plus rouge que le rond du drapeau nippon, l'eau est bonne et la plage est vraiment déserte. A part de belles algues et ce petit habitant...
Au bout de 10 min Ben sent un truc qui bouge sous ses pieds, le sable trouble notre vision de l'eau et la chose disparait aussi vite, je rigole et le traite de mauviette ; 30 secondes plus tard je ressens exactement la même chose, une bête de la taille de mon pied glisse dessous à toute vitesse, sensation vraiment pas terrible. Je sors de l'eau en panique, il faut bien le dire. Nous nous mettons d'accord sur le fait que c'est peut être une plage "maudite" avec des trucs bizarre qui vivent dans l'eau, d’ailleurs il n'y a pas un chat avec une chaleur pareil, c'est louche ! Nous renfilons nos affaires et reprenons la mini car. Cap sur l’embarcadère pour reprendre le ferry direction l'île d'Amakusa. Nous arrivons à 16h35 timing parfait, le ferry vient d'arriver (heureusement sinon c’était 2h d'attente).
Superbe traversée avec une escale sur la petite île de Shishijima. L'air est bien frais sur le ferry et nous admirons le paysage qui est vraiment de toute beauté.
Au bout d'une heure nous débarquons sur Amakusa pour la 2éme fois, il est temps de trouver le "hot spot" du soir. Nous traversons la ville de Hondo pleine de bouchons... Puis à droite vers le littoral. Première portion de route OK ! Deuxième portion rally !! Troisième beaucoup plus tranquille et nous roulons vers un "camping" situé sur une presqu'île interdite aux voitures. A ce moment, nous sommes convaincu de trouver le hot spot du soir, calme avec resto. Bingo ! Il y a un ryokan juste à côté où nous allons consulter les tarifs : 12 000 ou 8 000 yenspour deux après avoir un peu négocié, mais bon, trop cher. Le hot spot porte bien son nom et attire également promeneur du soir et pêcheur de nuit, avec bouchon lumineux. Nous décidons d'attendre un peu malgré la fatigue qui pointe le bout de son nez. Après quelques déambulation dans le village, vers 22 heures nous prenons le matériel de camping et nous installons, un des arceaux claque mais tient le coup. En passant, Thérèse se coupe avec un rasoir en cherchant un truc dans la trousse de toillette.
Réveil comme d'hab' quelques minutes avant l'apparition des premiers rayons de soleil, la journée s'annonce magnifique nous avons vraiment passé une bonne nuit reposante. Notre bivouac étant à l'ombre pour l'instant, nous attendons que le soleil daigne arriver jusqu'à nous afin de sécher l’extérieur de la tente, trempée par l'humidité ambiante. Nous prenons un petit déj' léger avec des oranges achetées la veille dans un petit magasin de produits locaux et la mise à mort d'un paquet de mikado.
Nous commençons a remballer les affaires quand une voiture du genre monospace rutilant se gare sur le chemin juste devant nous. Nous étions pourtant certain d'avoir trouver le coin le plus éloigné de la civilisation environnante !!! Un peu embarrassé de se trouver nez à nez avec ce qui devait sûrement être le propriétaire du terrain, Ben s'avance lui dit bonjour et commence à baragouiner une phrase en japonais comme quoi nous n'avions pas trouvé d’hôtel la veille... L'homme très souriant nous répond gentillement qu'il est pêcheur et que en gros nous pouvons bien faire ce que nous voulons, ça ne le regarde pas plus que ça. Ouf! Nous finissons de plier le reste des affaires et montons dans la voiture quand il s'approche de la portière. Ben baisse la vitre et là le pêcheur lui tend un billet de 5000 yens (environ 50euros). Nous refusons dardar mais l'homme insiste et nous fait comprendre que se serait genant de ne pas accepter. Bref nous finissons par repartir de ce coin perdu avec 5000 yens en poche sans trop comprendre pourquoi... Il sont sympas les pêcheurs de Nagashima island :)
Pour ceux qui passent sur ce blog et qui auraient besoin d'un guide de la route pour Kyushu nous revendons le notre à 10 euros. Il nous a bien servi, donne pleins d'info sur les lieux à visiter, très clair et précis, il y a même les petites routes. Il se présente sous forme de cahier format A4 et date de cette année.
N'hésitez pas a m'envoyer un mail ou à laisser un commentaire sur le blog si ça vous intéresse.
Il est 8 heures, c'est le moment de partir vers Nagashima, plus précisemment dans la localité de Sasue où nous avons rendez vous avec Mr Sasaki, sur les recommandations de Terada. Nous avons déjà pris cette route dans l'autre sens au moment du typhoon, notre choix s'oriente donc vers un autre axe routier dans de superbe forêt de bambou.
Sur la route, nous faisons une "petite" escale au magazin "A-Zutto", gigantesque supermarché de produits locaux. Il y a de tout, s'est effrayant de voir un truc aussi énorme en pleinne campagne ! Bref, on décolle vite de se vide porte monnaie pour arriver à l'heure. 12h35, nous sommes au "Town office Sasue branch", pause déjeuner express. Sasaki san et un collègue arrive 5 minutes plus tard : brèves présentations en anglais et nous nous dirigeons vers Jokawauchi pour enfin filmer la récolte de l'Hijiki !
Les habitants se regroupent, une personne de chaque famille participe et l'argent gagné est redistribué. Tout le monde est déjà en plein travail, ils remplissent des contenants pour pouvoir peser et charger dans la benne d'un camion. Nous arrivons sur la côte, après un parcour laborieux dans les rochers et les algues, nous assistons à la coupe, la sélection puis la mise en sac de l'Hijiki, avant d'être embarqué sur de petits bateaux à moteur pour l'acheminement vers le petit port. On se pose et on observe. Ce qui est fou, c'est qu'une centaine de personnes arrive à récolter jusqu'à 5 tonnes en seulement quelques heures.
Nous faisons une halte dans un bureau d'un responsable de la pêche de Sasue, accompagné de Sasaki san. On nous offre un marron glacé et une bouteille de thé frais ; nous échangeons quelques mots sur la France et la Bretagne et prévoyons le programme du lendemain avant de partir, il est 15 heures.
Première mission, trouver un endroit pour dormir ce soir. Nous redécouvrons cette superbe ile de Nagashima qui nous avait complètement échappé due à la visibilé réduite de la semaine passée.
On fait une pause à Obama pour prendre le temps et savourer une plage déserte sous un soleil de plomb. Puis petit arrêt au magazin pour des oranges et du jus de pommes local ; premier paquet de cigarette difficilement acquis car n'ayant pas de carte "taspo", nous ne pouvions pas utiliser de distributeur, mais il y a toujours quelqu'un pour aider. On tourne un peu jusqu'à un cul de sac au milieu d'une péninsule de culture agricole. Super spot, jolies vues, des éoliennes au loin et du calme (pas de grenouille, j'entend^^). La nuit va être bonne. Oyasumi nasai !
