Jour 18
Nuit correcte et réveil éclair (pour changer) à 5 heures avec le son d'une nouvelle mélodie. Tous les petits vieux du coin débarquent pour leur promenade matinale (très). Le lever de soleil est très beau, de quoi mettre la pêche pour la route vers Kumamoto. Nous faisons escale dans un conbini pour un petit déjeuner bien gras sous l'oeil du gros chat !
Nous empreintons ensuite une floppé de pont pour laisser Amakusa et retrouver la baie d'Ariake, du côté Est cette fois ci. Nous découvrons enfin le visage des villages de pêcheurs de la baie, là où est cultivé le meilleur nori du monde (paraît-il). On se gare pour déambuler dans le village avec la ferme intention de faire des rencontres et ramener d'autres images pour le film.
Deux femmes s'approchent pour une petite discution bien marrante. Une d'elle pousse une brouette pleine d'ail. Très vite, elles nous présentent un pêcheur de nori, "sugoi". Nous lui demandons l'autorisation de visiter sa fabrique, il accepte. Bien que l'activité soit au point mort, nous avons vu les machines utilisées pour transformer le nori en fines feuilles au goût si délicat !
Ravis d'avoir vu cela, nous reprenons la route vers Kumamoto, où nous perdons du temps dans cette ville énorme, très étendue et très bruyante. Les alentours n'ont rien de palpitant, on accélère vers Aso ! Et là, toujours sur la route, une escale gourmandise que je n'oublierais pas. Dans une sorte d'aire de repos se trouve une boulangerie, histoire de continuer notre cure de gras ! Nous prenons quelques trucs histoire de goûter : c'est super, très bien fais techniquement et assez original d'un point de vue gustatif, sans oulier un visuel appétissant. Du coup, dans un deuxième temps, nous y retournons pour une nouvelle dégustation. La vendeuse nous explique qu'elle est déjà venu à Paris pour étudier la patisserie, puis elle nous offre un délicieu beignet au curry...hummm !
C'est donc le ventre bien rempli que nous reprenons la route. Une petite recherche sur le GPS, il y a plein de terrain pour camper aux alentours du Mont Aso ! On essai le plus proche et hop, nous passons par dessus une barrière et un nouveau camping désert s'offre à nous. C'est un très bel endroit, perdu dans des gorges avec cascades, très impressionnant et limite oppressant (surement à cause de la fatigue, de la chaleur...). Nous marchons un peu pour voir ce qu'il en est et nous rencontrons à l'ombre d'un arbre, une jeune femme japonaise avec son bébé dans les bras. Il y a un van et une tente. On échange quelques mots et son copain arrive, c'est un français^^. Drôle de rencontre. On discute quelques instant et les laissons à leur tranquilité vers un autre hot spot.
Trez veut aller dans un onsen, on cherche, il y en partout. Le premier est très chic, on nous refoule gentillement. Puis un autre pas cher et très fréquenté, je fatigue, il fait un chaleur pas possible dans la cuvette que forme la vallée, vite il faut reprendre des forces en mangeant le beignet au curry. Bref trop chaud, trop soif, je n'ai qu'une envie : me reposer au frais et trouver notre emplacement pour dormir ce soir. Désolé Trez pour le onsen.
Nous trouvons un nouveau camping, encore vide et très proche d'autres habitations ; cela semble idéal, il y a des bungalows, des tables, de l'ombre et une belle vue dégagée sur la vallée. Cerise sur le gateau, de l'eau dans les douches... Vite, à la douche froide. Ensuite on range un peu, patientons tranquillement et préparons le retour vers Fukuoka.
Ah j'oubliais, l'arceau de la tente est finalement cassé, c'est bel et bien la dernière nuit de camping !
Scan du jour: